Je t’emmène par ci par là pour la vie ou pas je t’emmène ici là-bas plus loin à chaque coin du bonheur parfumé entre toi et moi Je t’emmène comme ci comme ça sans lui on ne fuit pas on s’échappe simplement on se casse follement on ne se quitteras pas on ne s’éloigne pas on s’arrache on s’éclipse on s’élance on se lance tous les 2 tous les 3 tous les 4 On fiche le camp en train à patte à l’anglaise ou à l’italienne peu importe quand m’importe ou maintenant pour toujours qu’à cela ne tienne comme tu dis souvent On prend la porte on jette la clef dans l’océan on se dérobe sans les bas dans les bras on se déshabillera sous les émeraudes vertes et bleues on se réveillera de l’autre côté de la terre sur les toits d’une ville endormie puis on s’habillera d’un voile d’un rien sans mal dans la folie d’un de ces carnavals ou tu danseras sous ces étoiles qui nous éclaire là Et se reflète dans l’eau des fontaines dorées qui ne tarissent jamais je t’emmène filer en douce sous les redoux d’une brise parfumée au jasmin ou aux lilas même au chocolat si tu préfères bien loin de l’ombre de la colère des foules qui ne comprennent pas pourquoi on en est là dans nos bras toi et moi sans foi ni loi et pas encore sous les draps Viens-je t’emmène au-delà des haines Je serais toujours là pour toi tu verras La vie est belle Par ci par là viens-je ... Viens-je t’emmène au-delà des haines Je serais toujours là pour toi tu verras La vie est belle Par ci par là viens je t’emmène Je t’emmène contempler les éclats des météores des plaines de Thessalie en Grèce et la délicatesse des champs de tulipes au pays bas et des plus belles couleurs des hauts pays sur les Coline de mon cœur qui bat plus vite plus fort pour toi Je t’emmène cueillir des tissus de soie pour en faire des colliers de joie des ailes et s’envoler au-dessus des toits de Bruxelles jusqu’à l’anse des sources d’argent d’une île aux Seychelles Je t’emmène vivre les plus longs jours de notre vie au soleil de minuit des plus beaux fjords de Scandinavie pour la vie ou par fantaisie on dormira dans la cuvette d’argile blanche au pied des dunes de sable de Namibie Je te montrerai comment peindre les lagunes roses du Mexique comment composer une musique en soi et repeindre les toiles des plus grands musées des impressionnistes d’Orsay aux plus grands des palais Et je t’emmène plonger dans les eaux profondes et turquoises du trou bleu de Bélize pour nager dans le folklore des rues des coursives de tel avive et chanter en hébreux tous les deux ou danser pour figer le temps devant la tour de l’horloge avec le son de chaque seconde qui passe dans tes yeux et l’odeur des pierres millénaires où j’écrirai que l’on était bien là ensemble sous les encens à la Craie blanchie par ces bains de lait chauds même brûlants d’amandes Je t’offrirai ce talisman de ce vieux monsieur qui m’avait confié de le donner à celle en qui en quoi pour qui pour quoi je voulais vivre et que je cherchais autrefois Je t’emmène simplement par le creux de la main croquer la pomme et par le cœur sans lendemain au-dessus des peurs et pépins du quotidien je te ferai l’éloge de la lenteur dans les loges du spectacle de la vie et je t’apprendrai à vivre sans lire l’heure et entre les lignes Je te protégerai des mots des signes de la bêtise humaine dans les plus belles capitales européenne sans jeux de mots mais sous les métaphores et les photophores d’une nuit éclairée par des bougies de cires et de folie que l’on aura allumé à la tombée de lune avec en fond l’horizon que j’aurais brodé pour toi pour moi pour nous pour s’en souvenir à la fois. Viens-je t’emmène au-delà des haines Je serais toujours là pour toi tu verras La vie est belle Par ci par là viens Je t’emmène Viens-je t’emmène au-delà des haines Je serais toujours là pour toi tu verras La vie est belle Par ci par là viens je t’emmène Viens-je t’emmène au-delà des haines Je serais toujours là pour toi tu verras La vie est belle Par ci par là viens je t’emmène